Bourse : les particuliers ont été plus actifs en 2024, notamment grâce aux ETF
Publié le 13.3.2025 à 21:01, modifié le 13.3.2025 à 18:06

En France, les particuliers actifs en Bourse ont été plus nombreux en 2024. Outre les actions, les ETF attirent de plus en plus d’investisseurs.
>> 1,4 million d’investisseurs particuliers ont effectué au moins un achat ou une vente d’actions en Bourse en 2024. Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), ce chiffre est en hausse de 7,6% sur un an. Après un tassement au 3e trimestre, le nombre d’actifs en Bourse est reparti à la hausse en fin d’année, comme le montre ce graphique.
>> Parmi ces particuliers actifs, 551.000 ont effectué au moins un achat d’actions au 4e trimestre, dont 53.000 de nouveaux investisseurs. Sur l’ensemble de l’année, l’AMF a compté 216.000 nouveaux acheteurs d’actions (+19% sur un an).
>> En 2024, les actionnaires individuels ont réalisé 37,5 millions de transactions sur les actions (achats et ventes). Un nombre stable sur un an.
Les ETF connaissent un succès croissant auprès des investisseurs en Bourse en 2024
>> Depuis 2023, les investisseurs particuliers s’intéressent de plus en plus aux ETF (Exchange Traded Fund). De trimestre en trimestre, cette tendance a vraiment accéléré l’an dernier.
ETF, trackers, quèsaco ? Les ETF, autrement appelés trackers, sont des fonds indiciels cotés en Bourse. Ces produits cherchent à répliquer la performance d’un indice spécifique. Ils permettent d’investir facilement et à moindre coûts (leurs frais sont limités) dans des paniers d’actifs (actions, obligations, matières premières…). Les trackers sont cotés en Bourse comme les actions.
>> Le nombre d’investisseurs individuels actifs sur les ETF a bondi de 72% en 2024, à 509.000. Ils étaient 338.000 sur le seul 4e trimestre, deux fois plus qu’il y a un an. Parmi eux, 318.000 étaient acheteurs d’ETF, dont 80.000 nouveaux.
>> Les particuliers actifs sur les ETF ont réalisé 5,2 millions de transactions sur l’ensemble de 2024, soit une hausse annuelle de 83%.
L’info en plus : à l’opposé de l’engouement des particuliers pour les actions et surtout les ETF, les obligations et les autres produits de Bourse (certificats et warrants) disparaissent peu à peu des radars de l’AMF.