La dette publique de la France repart à la hausse au 1er trimestre 2025
Publié le 26.6.2025 à 8:45, modifié le 26.6.2025 à 12:36

En seulement trois mois, la dette publique de la France a augmenté de 40,5 milliards d’euros, à 3.346 milliards au 1er trimestre 2025. Elle représente 114% du PIB.
>> En attendant que le gouvernement trouve comment réduire le déficit public, la dette de la France continue son ascension. Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dévoilés à 8h45, la dette publique a atteint 114% du PIB à la fin du 1er trimestre 2025. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht augmente ainsi de 0,8 point par rapport au trimestre précédent (113,2% du PIB).
>> Sur un an, le ratio dette publique sur PIB est en hausse de 3,6 points (110,4% du PIB au 1er trimestre 2024).
Repère : avant la crise sanitaire, au 4e trimestre 2019, la France affichait une dette publique sur PIB de 98,2%.
>> En valeur, la dette grimpe de 40,5 milliards d’euros sur trois mois et atteint 3.346 mds€ au 1er trimestre.
La dette publique de l’Etat augmente le plus au 1er trimestre 2025
>> Dans le détail, cette nouvelle hausse de la dette publique provient essentiellement de l’Etat (+36,7 mds€ sur trois mois, à 2.723,7 mds€). La hausse provenant des administrations publiques locales (262,5 mds€) et de la Sécurité sociale (289,9 mds€) est plus limitée. Enfin, la dette des organismes d’administration centrale est stable (69,7 mds€).
Pour aller plus loin : Croissance, emploi, chômage, inflation, 4 graphiques pour visualiser les prévisions économiques pour la France d’ici fin 2025
Ce qu’il faut savoir sur cet indicateur : La dette au sens de Maastricht couvre l’ensemble des administrations publiques : l’État, les administrations publiques locales, la Sécurité sociale… C’est une dette brute (elle prend en compte uniquement les passifs), consolidée (elle ne prend pas en compte la dette d’une administration détenue par une autre) et exprimée en valeur faciale. C’est la mesure de la dette publique retenue par le Traité de Maastricht, dont 2 critères de convergence concernent les déficits publics. Un de ces critères prévoit que la dette publique ne dépasse pas 60% du PIB.