La dette publique de la France recule à 112,9% du PIB au 4e trimestre 2021
Publié le 29.3.2022 à 7:30, modifié le 30.3.2022 à 11:08
Avec l’accélération de la croissance et le recul de la dette publique au 4e trimestre 2021, les finances publiques sont en nette amélioration par rapport à 2020. Elles restent toutefois très dégradées par rapport à la situation d’avant-crise sanitaire.
>> Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dévoilés à 7h30, la dette publique de la France ressort à 112,9% du PIB à la fin du 4e trimestre 2021. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht diminue ainsi de 3,4 points par rapport au trimestre précédent (116,3% du PIB). Sur un an, le ratio dette publique sur PIB recule de 1,7 point sur un an (114,6% du PIB au 4e trimestre 2020). Toutefois, avant la crise sanitaire, au 4e trimestre 2019, la France affichait une dette publique sur PIB de 97,4%.
>> Cette amélioration vient de la diminution de la dette publique et de la hausse de croissance fin 2021 (+0,7% au 4e trimestre 2021). La dette publique ressort à 2.813,1 milliards d’euros à la fin du 4e trimestre, en baisse de 19,8 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.
>> De même, l’Insee précise que le déficit public a reculé à 6,5% du PIB fin 2021, contre 8,9% un an plus tôt. Cette amélioration s’explique par une moindre hausse des dépenses publiques sur l’année (+4%) alors que les recettes ont grimpé de 8,4% avec le retour de la croissance. En 2020, les recettes publiques avaient fondu de 4,8%.
Repère : La dette au sens de Maastricht couvre l’ensemble des administrations publiques : l’État, les administrations publiques locales, la Sécurité sociale… C’est une dette brute (elle prend en compte uniquement les passifs), consolidée (elle ne prend pas en compte la dette d’une administration détenue par une autre) et exprimée en valeur faciale. C’est la mesure de la dette publique retenue par le Traité de Maastricht, dont 2 critères de convergence concernent les déficits publics. Un de ces critères prévoit que la dette publique ne dépasse pas 60% du PIB.