La dette publique de la France grimpe à 2.916,8 milliards d’euros au 2e trimestre 2022
Publié le 23.9.2022 à 8:45, modifié le 23.9.2022 à 13:49

La dette publique a continué d’augmenter au 2e trimestre 2022 mais à un rythme moins élevé. Le ratio dette publique sur PIB est en recul.
>> Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dévoilés à 8h45, la dette publique de la France ressort à 2.916,8 milliards d’euros à la fin du 2e trimestre 2022. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht augmente ainsi de 6,1 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent (2.910,7 milliards d’euros). Le rythme d’accroissement de la dette publique a nettement ralenti par rapport au début d’année (+88,8 mds€ au 1er trimestre 2022).
>> Le ratio dette publique sur PIB affiche aussi un net recul : -1,4 point, à 113,3%. Cela s’explique par la hausse du PIB en valeur au 2e trimestre 2022.
+148 milliards d’euros de dette publique sur un an
>> Sur un an, la dette publique tricolore affiche une dégradation de 148,1 mds€ (2.768,7 mds€ au 2e trimestre 2021). Pour mémoire, au 4e trimestre 2019, dernier trimestre complet avant la crise sanitaire, la France présentait un endettement public de 2.374,9 mds€.
>> Dans le détail, la hausse de la dette publique au 2e trimestre 2022 vient de l’Etat (+16,3 mds€) et des administrations publiques locales (+2,8 mds€). En revanche, les organismes divers d’administrations centrales voient leur dette diminuer de 3,6 mds€ et la Sécurité sociale enregistre un repli de 9,2 mds€.
Ce qu’il faut savoir sur cet indicateur : La dette au sens de Maastricht couvre l’ensemble des administrations publiques : l’État, les administrations publiques locales, la Sécurité sociale… C’est une dette brute (elle prend en compte uniquement les passifs), consolidée (elle ne prend pas en compte la dette d’une administration détenue par une autre) et exprimée en valeur faciale. C’est la mesure de la dette publique retenue par le Traité de Maastricht, dont 2 critères concernent les déficits publics.