Le déficit du commerce extérieur de la France s’élève à 3,9 milliards d’euros en octobre 2025
Publié le 5.12.2025 à 10:55, modifié le 5.12.2025 à 11:04

Le solde extérieur de la France ressort à -3,9 milliards d’euros en octobre 2025. Le déficit commercial s’améliore de 2,4 milliards d’euros sur le mois.
Selon les chiffres de la Direction générale des douanes, le solde commercial de la France s’élève à -3,9 milliards d’euros en octobre 2025. Le déficit du commerce extérieur se réduit ainsi de 2,4 milliards d’euros par rapport au mois précédent. Sur un an, le solde des échanges commerciaux de la France avec le monde entier s’améliore de 3,6 milliards d’euros.
Dans le détail, les importations ont atteint 55,6 milliards d’euros en octobre, selon les Douanes. Elles ont diminué de 4,6% (soit -2,7 milliards d’euros) par rapport à septembre, comme le montre le graphique suivant. Sur un an, les importations de biens de la France depuis le reste du monde sont en recul de 1,7% (soit 1 milliard d’euros de moins).

Du côté des exportations, elles s’établissent à 51,7 milliards d’euros en octobre, soit un recul de 0,5% (-0,2 milliard d’euros) par rapport à septembre. Sur un an, les exportations de biens de la France vers le monde entier sont en hausse de 5,4% (soit +2,7 milliards d’euros). Le graphique suivant présente l’évolution des exportations françaises depuis cinq ans.

Ce qu’il faut savoir pour suivre cet indicateur : Le solde du commerce extérieur, ou de la balance commerciale, est la différence entre les exportations et les importations de la France vis-à-vis du reste du monde. On parle de déficit commercial lorsque les importations sont supérieures aux exportations et d’excédent dans le cas inverse. Depuis mai 2004, la France présente tous les mois un déficit de son commerce extérieur. Les importations énergétiques sont notamment à l’origine d’une partie de ce déficit chronique. Les échanges commerciaux (importations et exportations) sont corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables. Ils sont mesurés « franco à bord » (FAB) à la frontière du pays exportateur, c’est à dire qu’ils ne prennent pas en compte les frais de transport, les taxes et les assurances.
