Le moral des ménages français progresse à 94 points en mars 2021
Publié le 30.3.2021 à 10:29, modifié le 30.3.2021 à 10:57
Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45, l’indice synthétique de confiance des ménages en France ressort à 94 points en mars 2021. Ainsi, le moral des ménages s’est amélioré de 3 points sur un mois. L’indice se situant au-dessous de sa moyenne de longue période (100), l’opinion des ménages français sur la situation économique reste défavorable. En février, l’indice était de 91 points, en baisse de 1 point sur un mois.
>> Parmi les éléments marquants de l’évolution du moral des ménages en mars 2021, il faut noter que :
- Les perspectives d’évolution du niveau de vie restent largement négatives même si elles rebondissent par rapport à février.
- La part des ménages jugeant qu’il est opportun d’épargner continue d’augmenter et atteint un niveau record.
- Les craintes de chômage diminuent mais elles restent à un niveau très élevé.
- Enfin, les ménages sont toujours très nombreux à envisager une hausse des prix au cours des 12 prochains mois.
Comment interpréter l’indice du moral des ménages ?
>> Selon la définition de l’Insee, “l’indicateur synthétique de confiance des ménages résume leur opinion sur la situation économique : plus sa valeur est élevée, plus le jugement des ménages sur la situation économique est favorable”. La moyenne de longue période de cet indicateur est 100. Un indice au-dessus de 100 signifie que l’appréciation des ménages quant à la situation économique est favorable, et inversement.
>> Au cours des 3 premières semaines de chaque mois, l’Insee interroge environ 2.000 ménages sur 8 grandes thématiques : le niveau de vie, la situation financière, le chômage, l’opportunité d’épargner, de faire des achats importants… Cet indicateur synthétise les soldes de réponses (positives et négatives) de cette enquête.
>> L’indice de confiance des ménages constitue un bon baromètre des perspectives à court terme de leur comportement, notamment en matière de consommation et d’épargne.
Quand la crise sanitaire perturbe les ruptures conventionnelles
