Le moral des patrons français rebondit en mai 2021
Publié le 26.5.2021 à 8:45, modifié le 26.5.2021 à 12:10
L’indice du moral des patrons en France progresse très nettement au mois de mai 2021. Porté par les perspectives de déconfinement, le climat des affaires affiche une forte embellie dans le commerce de détail et les services.
>> Selon les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45, l’indice synthétique du climat des affaires en France ressort à 108 points en mai 2021. Ainsi, le moral des patrons s’est amélioré de 12,3 points sur un mois. L’indice se situant nettement au-dessus de sa moyenne de longue période (100), l’opinion des chefs d’entreprises sur la conjoncture est donc très bonne. L’Insee relève aussi que le climat des affaires dépasse son niveau d’avant crise (105).
>> En avril, l’indice était de 95,7 points (chiffre qui vient d’être révisé par l’Insee), en baisse de 1,1 point sur un mois.
Le moral des patrons progresse dans tous les secteurs en mai 2021
>> Réouverture des commerces dits “non essentiels”, des restaurants… Les perspectives de levée progressive des mesures de confinement ont donné un coup de fouet au moral des chefs d’entreprise dans les services et le commerce de détail :
- dans le commerce de détail et l’automobile, le climat des affaires bondit de 16,7 points en mai. Il repasse pour la première fois depuis la crise au-dessus de sa moyenne de longue période (100).
- même constat dans les services, où l’indice gagne 15,2 points.
- dans l’industrie, le climat des affaires a continué la progression (+3,3 points) entamée il y a plusieurs mois. A la différence des services et du commerce de détail, l’indice n’avait pas été affecté par le dernier confinement et se situait à un niveau bien plus élevé.
Repère : L’indicateur du climat des affaires résulte de sondages d’opinion des chefs d’entreprise sur diverses composantes de leur activité. Il fait la synthèse des enquêtes mensuelles menées par l’Insee dans tous les secteurs (industrie, commerce, services…). Au-dessus de 100, les patrons considèrent que la conjoncture est favorable.