Nette réduction du déficit extérieur en octobre 2022
Publié le 7.12.2022 à 10:15, modifié le 9.12.2022 à 20:23
Une forte amélioration de la balance énergétique a entrainé une importante réduction du déficit commercial français en octobre 2022.
>> Selon les chiffres de la Direction générale des douanes, le solde commercial de la France s’élève à -12,2 milliards d’euros en octobre 2022. Le déficit du commerce extérieur se réduit ainsi de 5 milliards d’euros par rapport au mois précédent. Depuis janvier, il ne cessait de s’aggraver. Par rapport à octobre 2021, le solde des échanges commerciaux de la France avec le monde entier se dégrade de 4,2 milliards.
>> Cette réduction du déficit extérieur mensuel provient de la forte diminution des importations. Sur un mois, elles reculent de 5,7 milliards, du fait de la baisse des importations de produits énergétiques, à la fois en volume et en valeur. Concernant le gaz, les stocks étaient en grande partie constitués fin septembre. Et les entreprises ont réduit les importations d’électricité, dont les prix ont aussi baissé.
>> De leur côté, les exportations françaises ont aussi diminué en octobre mais dans une plus faible proportion.
>> Cumulé sur les douze derniers mois, le déficit commercial de la France se dégrade encore pour atteindre 154,2 milliards d’euros à fin octobre 2022.
Ce qu’il faut savoir pour suivre cet indicateur : Le solde du commerce extérieur, ou de la balance commerciale, est la différence entre les exportations et les importations de la France vis-à-vis du reste du monde. On parle de déficit commercial lorsque les importations sont supérieures aux exportations et d’excédent dans le cas inverse. Depuis mai 2004, la France présente tous les mois un déficit de son commerce extérieur. Les importations énergétiques sont notamment à l’origine d’une partie de ce déficit chronique. Les échanges commerciaux (importations et exportations) sont corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables. Ils sont mesurés « franco à bord » (FAB) à la frontière du pays exportateur, c’est à dire qu’ils ne prennent pas en compte les frais de transport, les taxes et les assurances.